La Capacité d’autofinancement ou la CAF, qu’est-ce que c’est ? pourquoi on la calcule ?

La Capacité d’Autofinancement ou la CAF est un indicateur aussi important que le Besoin en Fond de Roulement, le fameux BFR. Il permet de désigner toutes les ressources internes dégagées par l’ensemble des opérations de gestion, au cours de l’exercice.

La Capacité d’autofinancement n’est pas un concept de trésorerie immédiate. Elle représente une trésorerie potentielle.

Gérard Melyon

En tant qu’entrepreneur, il est intéressant de suivre cet indicateur. Il vous permettra de connaitre votre capacité à faire face à des investissements à venir, sans avoir recours aux financements extérieurs. Une indépendance non négligeable vis-à-vis des banquiers, associés, qui vous permettra d’investir sans surcoût pour l’entreprise !

La CAF se calcule à partir du SIG (Soldes Intermédiaires de Gestion) ou du Compte de résultat. Pour se faire, il existe deux méthodes de calcul : la méthode additive par le résultat et la méthode soustractive par l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation).

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT PAR LE RESULTAT
Résultat net comptable
+ Dotations aux amortissements, dépréciations et
provisions
+ Valeurs comptables des éléments d’actif cédés
– Reprises sur amortissements, dépréciations et
provisions
– Quote-part des subventions d’investissement virée au
résultat de l’exercice
– Produits de cession d’éléments d’actif
= Capacité d’autofinancement de l’exercice
La méthode additive

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT PAR L’EBE
Excédent brut d’exploitation (ou insuffisance brute d’exploitation)
+ Transferts de charges d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
– Autres charges d’exploitation
+ Produits financiers (a)
– Charges financières (b)
+ Produits exceptionnels (c)
– Charges exceptionnelles (d)
– Participation des salariés aux fruits de l’expansion
– Impôts sur les bénéfices
= Capacité d’autofinancement de l’exercice
(a) Sauf reprises sur dépréciation et provisions (à inscrire dans les produits financiers
(b) Sauf dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – Charges financières
(c) Sauf : produits des cessions d’immobilisations ;
quote-part des subventions d’investissement virée au résultat de l’exercice
reprises sur dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits exceptionnels
(d) Sauf : valeur comptable des immobilisations cédées
dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – Charges exceptionnelles
La méthode soustractive

Il y a un seul principe pour atteindre la liberté financière : Diversifiez vos revenus !

Naciri Laqtib
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