Quels réseaux féminins pour booster sa vie pro ?

Besoin d’être épaulée pour trouver ou changer de job, anticiper le plafond de verre ou lancer sa startup ? Pensez aux réseaux créés pour les femmes. Il en existe plus de 500, donc il y en a forcément au moins un qui vous correspond. Bienveillance et mentoring garantis !

Si vous êtes diplômée d’une grande école

Plus d’une cinquantaine d’écoles d’ingénieurs, de commerce, business school et universités disposent d’un réseau d’alumni au féminin, à Paris, en région, parfois à l’étranger. "S’en rapprocher est le premier réflexe à avoir, conseille Emmanuelle Gagliardi, co-fondatrice de l’agence Connecting Women. Vous allez vous retrouver avec des femmes seniors issues du même sérail que vous. Elles vont vous ouvrir des portes, vous faire profiter de leurs expériences".

Citons HEC au féminin, EM Lyon au féminin, ETP au féminin, Audencia pour Elles, Edhec’Elles, Dauphine au Féminin, les Femmes diplômées des universités (AFFDU) ou le plus fédérateur : Grandes Ecoles au Féminin.Au programme : marrainage, tables rondes thématiques, conférences, ateliers pratiques, afterworks. Certains vont même plus loin : organisation de prix, études sur la place des femmes cadres dans l’entreprise... Pour adhérer, il faut bien sûr être diplômée de l’école correspondante. La cotisation varie selon les réseaux.

Si vous êtes branchée tech et startup

Intéressée par les technos et/ou l’entrepreneuriat dans le numérique ? On vous conseille trois réseaux :StartHer : cette association parisienne (ex-Girls in Tech Paris) fondée par Roxanne Varza, aujourd’hui directrice de Station F et Mounia Rkha, venture capitalist chez ISAI, encourage les femmes à créer dans la tech. "C’est un réseau de folie, très dynamique, avec un vrai esprit startup", décrit Emmanuelle Gagliardi.On lui doit la Lady Pitch Night, transformée cette année en StartHer Awards, première compétition européenne dédiée aux start-up lancées par des femmes. L’association édite aussi un baromètre sur l’entrepreneuriat tech au féminin. Tous ses évents sont gratuits : conférences, tables-rondes, rencontres d’expert.e.s. Des jobs sont disponibles sur son site.

Duchess France : c’est une communauté de 1700 développeuses et femmes aux profils techniques, débutantes ou confirmées, freelances ou salariées. Créée en 2010, le réseau marraine les filles qui débutent une carrière technique dans l’informatique, coache les expertes pour qu’elles puissent intervenir dans des forums techniques, organise des meetups, des workshops, des conférences avec des femmes rôles modèles, partage des offres d’emploi.L’adhésion est gratuite. L’association est présente à Paris, Marseille, Lyon, Limoges, Brest, Strasbourg et Toulouse.Girlz in web (GIW) : ce réseau, lancé en 2009, s’adresse aux professionnelles du web et des nouvelles technos. L’adhésion (40 euros par an) permet de participer à des masterclass mensuels pour approfondir ses connaissances sur des sujets clés (SEO, médias sociaux, design émotionnel…), à un extranet pour réseauter entre membres, à des tables rondes avec des expert.e.s de l’écosystème, des workshops inter-réseaux, des apéros networking.L’association revendique plus de 250 adhérentes et dispose d’antennes à Paris, Lyon, Tours et Londres.

Si vous avez un profil international

Vous préférez networker dans un milieu multisectoriel et multiculturel ? Optez pour l’un de ces deux réseaux. Maîtrise de l’anglais conseillé…Professional Women’s Network Paris : créé en 1996, c’est le premier réseau de femmes d’affaires en France avec 800 adhérentes (4000 dans le monde), 50 nationalités et près de 80 événements par an. Un quart des membres est trentenaire. "Notre parcours Jeunes leur est dédié : ateliers de développement perso et pro, mentoring international, reverse mentoring, networking lors de nos grands cocktails afterwork" énumère la co-présidente Françoise Derolez.L’adhésion annuelle se monte à 125 euros. Pour vous convaincre, une présentation de PWN a lieu tous les derniers jeudis du mois à Paris. Le réseau se décline aussi à Lyon, Marseille et Nice.

Business Professional Women France : fondée en 1930, la fédération française de l’ONG internationale compte 300 membres, 30 000 dans 90 pays. "Notre programme Young pour les moins de 35 ans donne accès au réseau mondial, à des ateliers professionnalisants et à l’organisation d’événements pour monter en compétence dans la gestion de projets, la prise de parole en public, le lobbying" explique la présidente Karine Babule.Car BPW milite aussi pour le droit des femmes au travail auprès d’instituts internationaux (ONU, Conseil de l’Europe…) à travers l’Equal Pay Day ou les Women Empowerment Principles. Le prix de l’adhésion varie selon les 10 clubs locaux. Il est de 60 euros en moyenne par an pour les Youngs.

Source : Les Echos START

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